Quitter le salariat : mode d’emploi d’un ancien salarié

La routine du salariat… C’est toujours la même chose, n’est-ce pas ? Les trajets interminables dans les embouteillages ou les transports en commun bondés, la course contre la montre pour arriver à l’heure sur son lieu de travail, les journées répétitives à travailler pour atteindre des objectifs qui, au fond, ne sont pas les nôtres.

Les journées semblent se faire de plus en plus longues et monotones !  Nos ambitions d’hier ne trouvent plus de vitalité dans ce quotidien.

Peut-être que vous avez commencé à remettre en question le sens de ce que vous faites, cette routine qui vous semble de plus en plus vide de sens.

Et puis, il y a cette impression d’enfermement, l’impression d’avoir raté quelque chose. Vous avez certainement dû le remarquer ! En hiver, vous arrivez au bureau le matin alors qu’il fait encore nuit, et vous en repartez en fin d’après-midi alors que le ciel s’assombrit. Où est passé ce temps si précieux que vous auriez aimé dépenser à profiter de l’extérieur, à faire des activités en famille sous un beau soleil ?

Vous vous surprenez à rêver d’autre chose : de liberté, d’autonomie, de réalisations personnelles, de faire désormais des choses qui ont du sens!

Lorsque cette aspiration à autre chose est bien présente, elle s’accompagne presque toujours d’une peur pour chacun d’entre nous : celle du manque.

Comment vais-je subvenir à mes besoins ? Est-ce que je vais regretter cette sécurité qu’offre le salariat ? Soyez rassuré, ces doutes sont parfaitement légitimes, encore plus aujourd’hui dans notre société actuelle, qu’il y a 30 ou 40 ans en arrière.

Vous savez au fond de vous qu’il y a autre chose que vous êtes capable de faire. Une voie, ou plutôt une décision, qui vous permettra de reprendre les rênes de votre vie, de créer une activité qui fait sens et qui sera alignée avec qui vous êtes vraiment.

Mon histoire : rappel sur mon parcours

Si vous êtes tombé sur cet article, je m’appelle Gary, je suis ancien salarié à temps plein.
J’ai découvert le salariat après plus de 10 ans d’armée dans laquelle j’ai servi de 19 à 30 ans. Autant vous le dire tout de suite : le choc de la rencontre avec le salariat a été brutal.
J’ai compris très rapidement que ce mode de travail ne serait pas fait pour moi sur le long terme. Je devais faire vite pour trouver une solution.
Après avoir passé 2 ans dans le salariat à plein temps, j’ai pris des décisions qui ont radicalement changé ma situation professionnelle, et par la même occasion, ma vie.
Si j’ai pu le faire, avec plusieurs crédits immobiliers et des charges à assumer, c’est que vous pouvez aussi le faire.

Dans cet article, nous allons aborder des actions réalistes et réalisables. Je vais vous révéler comment j’ai procédé, quel état d’esprit avoir, et comment quitter le salariat, ou dans le meilleur des cas, réduire le temps de travail consacré au salariat.

 

 

 

Les méthodes fiables pour quitter le salariat

 

Travailler 5 ans comme un lion ou vivre 45 ans comme un esclave. A vous de faire votre choix !

Cette citation invite à réfléchir sur le choix entre un sacrifice temporaire pour construire sa liberté et une vie entière de contraintes.

Elle souligne simplement qu’en acceptant de travailler dur et de se priver pendant une période limitée, on peut accéder plus rapidement à une vie libre et ainsi réaliser tous ses souhaits, plutôt que de passer 45 ans dans un schéma de travail subi, à côté de ses plus belles années. C’est une phrase méthodique qui appelle à investir aujourd’hui pour récolter demain.

 

Pour quitter le salariat, il n’y a pas de miracle ou de méthode farfelue

 

Voici la chronologie simple que vous devez suivre :

☛ Il faut être engagé pleinement, et pas seulement qu’à moitié. Sortir du salariat ne doit pas être une option, mais une obligation.

☛ Avoir la haine de réussir : « on verra » se finira toujours par « jamais ». Commencez à bâtir votre futur dès maintenant.

☛ Se fixer des objectifs clairs et précis sur le plan d’action : il faut être efficace, sinon on fournit beaucoup d’efforts pour peu de résultats 🥵, et on risque de se décourager rapidement.

☛ Prendre des risques mesurés : demandez-vous toujours ce qu’il arrivera si telle ou telle situation imprévue se présentait ! En fonction de la réalité des conséquences, placez des alternatives sur votre parcours. Tant qu’il n’y a pas mort d’homme, foncez !

☛ Sortir de sa zone de confort : On évolue en dehors de sa zone de confort, jamais à l’intérieur. Souvenez-vous de ce que vous avez accompli dans le passé lorsque vous avez simplement osé faire les choses.

☛ Être prêt à échouer : l’échec fait partie du succès. Sans échecs, pas de réussite. Si vous avez peur de perdre la face devant les autres, il suffit d’en dire le moins possible à votre entourage sur les défis que vous vous apprêtez à vous lancer.

 

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4 méthodes efficaces à appliquer pour sortir du salariat

 

Après cette courte chronologie, voici les méthodes efficaces à appliquer pour sortir du salariat :

✎ La première étant selon moi une priorité commune aux autres et essentielle avant de choisir parmi les 3 astuces suivantes.

 

Se préparer financièrement

 

La clé pour réussir cette transition tout en évitant les mauvaises surprises est une préparation financière rigoureuse. C’est pourquoi, avant de commencer, prenez soin de :

✔ Rationalisez vos finances : réduisez les dépenses non essentielles et éliminez les crédits à la consommation si vous en avez.

✔ Établissez un fonds de sécurité : économisez ensuite l’équivalent de 6 à 12 mois de dépenses pour avoir un filet de sécurité.

✔ Formez-vous à la gestion budgétaire : si ce n’est pas votre point fort, investissez dans une formation ou faites appel à un expert-comptable pour vous accompagner, notamment sur la fiscalité si vous résidez en France. Un statut mal choisi peut plomber vos bénéfices et votre rentabilité.

Ce tableau Excel de gestion budgétaire mis à disposition gratuitement vous permettra de réaliser facilement l’ensemble de ces 3 tâches. Cliquez ci-dessous pour le télécharger :

 

✔ ASTUCE 1

Passer en temps partiels (ce que j’ai choisi de faire)

 

C’est selon moi, l’approche la plus simple et la plus facile pour tout un chacun qui souhaite sortir du salariat sans stress. Une fois que vous aurez appliqué le premier point évoqué plus haut, vous serez dans de meilleures dispositions pour négocier une réduction de votre temps de travail à 4, 3 ou 2 jours par semaine. L’objectif n’est pas de sacrifier sa qualité de vie ou de renoncer aux loisirs, mais plutôt de se dégager du temps. Ce temps libéré vous permettra ainsi de réduire vos obligations, vos contraintes et la fatigue qui découle du travail salarié, afin de vous consacrer pleinement au lancement de votre activité.

Pour en savoir davantage sur cette méthode, consulter cet article complet et détaillé consacré à la mise en place d’un temps partiel ou d’un mi-temps.

 

✔ ASTUCE 2

Démarrer une activité à coté de son travail

 

Lancer une activité parallèle tout en conservant son emploi actuel peut être une solution intéressante, à condition que son travail ne soit pas exigeant. Personnellement, ce n’est pas la solution que je préfère ! J’ai tenté cette approche pendant ma reprise d’études et j’ai trouvé la charge de travail énorme, et ceux-ci même sans avoir d’enfant.

En effet, tout dépend de la pénibilité de votre emploi de salarié. Si votre poste vous le permet, cette stratégie peut être envisagée.

Elle vous permettre d’amorcer la transition vers une activité entrepreneuriale sans prendre de risques financiers.

Cette démarche vous permet de tester votre idée, de valider votre projet et de développer une base avec les premières fondations avant de vous séparer de votre job de salarié pour  vous consacrer à 100 % à votre nouvelle activité.

 

✔ ASTUCE 3

Brûler ses navires

 

Connaissez vous cette expression : « pour réussir , il faut brûler ses navires » ?

Cette citation vient d’une histoire célèbre : un général, en arrivant sur une terre ennemie avec ses troupes, a ordonné de brûler leurs propres bateaux pour qu’il soit impossible de fuir. De cette manière, le message était clair : il n’y a pas de retour en arrière, ses hommes devaient tout donner pour gagner.

Dit autrement, cela signifie qu’il faut éliminer les options qui nous permettent de revenir en arrière si l’on veut vraiment réussir. Cela pousse à s’engager 100% pour réussir coûte que coûte.

Imaginez que vous rêvez d’ouvrir votre propre restaurant. Tant que vous gardez votre ancien travail « au cas où », vous ne serez pas totalement engagé. Mais si, à un moment donné, vous quittez votre emploi et investissez toutes vos forces, votre temps, et votre énergie dans ce restaurant, vous serez « obligé » de tout faire pour que ça fonctionne. Parce qu’il n’y a pas de plan B !

Cette « auto-pression » peut faire la différence entre un projet à moitié concrétisé et une réussite complète.

Cela ne veut pas dire qu’il faut agir sans réfléchir ou foncer tête baissée, mais que, parfois, pour réussir, il faut se couper des solutions de facilité et s’investir à 100 %.

 

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Bilan personnel : quitter le salariat, c’est avant tout reprendre possession de son temps et redécouvrir le plaisir de vivre

 

Aujourd’hui, ce que j’ai retrouvé tourne autour d’une chose essentielle : le temps. Je suis libre de suivre mes envies, de m’écouter, et de savourer chaque instant.

Et cela commence dès mon lever : plus de réveil, plus de stress, de pression, plus d’e-mails interminables, plus de clients à gérer ( à part les miens, ceux que j’ai choisis ), ni d’imprévus ou d’obligations pesantes. Je n’ai plus à m’imposer des tâches que je n’ai pas envie de faire.

Chaque rêve, même soudain peut être réalisé. Chaque souhait peut se transformer en projet, et chaque moment de la journée devient une opportunité à savourer. Chaque rayon de soleil peut être profité et apprécié.

Je prends le temps de cuisiner, j’évite donc les choses industrielles mauvaises pour la santé. Je lis tous les jours, et j’apprends ce que j’ai toujours voulu découvrir, sans attendre cette fameuse retraite qu’on nous vend comme une promesse de bonheur. À mes yeux, cela prouve surtout que le travail accapare une trop grande partie de notre vie, au point qu’on idéalise le moment où ce labeur s’arrêtera enfin.

Je voyage aussi plus souvent. J’ai cinq jours libres consécutifs chaque semaine. Je pratique une activité sportive chaque jour. La liste de ce que j’ai gagné en quittant le salariat est si longue qu’il me faudrait écrire un livre entier pour tout raconter. Mais le point commun reste le même : en retrouvant du temps, j’ai retrouvé le sens de la vie.